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Pépinière en Dordogne, agrumes & exotiques

  • Pépinière en Dordogne, agrumes et exotiques

Microcitrus, Pépinière en Dordogne

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Bienvenue sur Microcitrus

A propos de la pépinière

Microcitrus est une micro pépinière de proximité installée dans le sud-ouest de la Dordogne, en Nouvelle Aquitaine, spécialisée dans les plantes exotiques et agrumes* remarquables, c’est à dire localement rares ou peu connues, présentant toujours un intérêt particulier (culinaire, ethnobotanique, médicinal, décoratif…), et adaptées à divers environnements : extérieur, balcon, véranda, serre, intérieur…

Implantation locale

Implantation locale

Près du Château de Gurson en Périgord pourpre, Microcitrus vous accueille sur RDV au 06 47 30 75 98. Livraison sur une zone de 50km.
Culture naturelle

Culture naturelle

Microcitrus produit ses plants selon les pratiques respectueuses de l'environnement. Une production en serre froide (hors gel) et une culture raisonnée.
Plantes d'exception

Plantes d'exception

Microcitrus offre une diversité de plantes rares et recherchées : ethnobotaniques, médicinales, culinaires et aromatiques...
  • A l’origine de la pépinière, Jean-Marc Maurer se définit davantage comme éleveur que comme cultivateur :

« Ici je ne me contente pas de cultiver les plantes, je les élève, dans le respect de l’environnement. Toute la difficulté consiste à assumer la contradiction entre les conditions d’origine des espèces, tropicales ou subtropicales, et celles de la pépinière : plantes en conteneurs hors sol, pour la plupart sous abri une partie de l’année.

Cela passe par un travail sur la qualité de l’eau, et en premier lieu son pH ; par la composition des substrats (sans tourbe !) ; par les apports de nutriments essentiellement organiques et par des traitements de protection qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles. La principale difficulté de la culture sous abri provient de la prolifération des parasites qu’elle favorise, car en créant des conditions idéales pour les plantes, on en fait aussi profiter tous leurs hôtes indésirables. En dehors de toute considération éthique, je m’interdis d’utiliser des pesticides de synthèse, c’est juste une question de bon sens. La plupart des traitements sont réalisés à l’eau pure (brumisation, pulvérisation, bassinage) en jouant sur la pression, la température extérieure, la fréquence des interventions. En cas de nécessité j’ajoute un peu d’alcool et/ou de savon noir, et fais également appel à des insectes auxiliaires, prédateurs naturels des parasites : coccinelles Rodolia cardinalis contre les cochenilles des agrumes, phytoséides pour le contrôle des acariens pathogènes, microguèpes Encarsia contre les aleurodes, nématodes pour limiter les invasions de sciarides ; un peu de B. thurigiensis, d’huile de Neem ou de terre de diatomées dans les situations les plus critiques… »

  • Alors, est-ce que Microcitrus est une pépinière bio ?

« La démarche « bio » est intéressante et louable, mais ne me convainc pas dans sa réalisation. D’abord parce qu’elle est essentiellement déclarative, ensuite parce que les labels «bio» sont des labels payants contrôlés par des organismes certificateurs privés, ce qui les place en situation d’être juges et parties, et aussi parce que des procédures et produits utilisés ne sont pas toujours exempts d’effets secondaires toxiques, comme par exemple le sulfate de cuivre dans la bouillie bordelaise ; par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que même la lutte intégrée (utilisation d’insectes auxiliaires) induit un déséquilibre des biotopes. Enfin, les normes évoluant au rythme des connaissances, certains produits certifiés aujourd’hui cesseront de l’être demain. J’essaie d’agir de façon responsable tout en acceptant de me tromper, par contre il me semblerait prétentieux et abusif de me considérer comme définitivement « propre » parce j’aurais déclaré suivre un cahier des charges… Microcitrus ne sera donc pas labellisé « bio », mais j’espère avoir l’occasion de discuter, justifier mes choix et échanger des retours d’expériences avec toute personne intéressée par ces questions ! J’ai encore beaucoup à apprendre des plantes, des réponses qu’elles apportent à leur environnement, de cette intelligence évolutive du monde végétal. Cette intelligence n’est pas facile à appréhender, car elle nécessite de se dégager d’une conception anthropocentrée – par exemple, quand on emploie le terme d’ « état végétatif » pour désigner un comportement amorphe ou une absence de réaction, il me semble qu’on n’a manifestement pas compris grand chose…

Chaque étape dans la découverte des interactions du végétal avec le minéral et l’animal ouvre de nouvelles perspectives, et conduit toujours vers davantage d’équilibre, d’ouverture d’esprit et d’humilité. C’est en fait la meilleure des thérapies, tout le contraire d’une passion ! »

 

  • Pourquoi produire des plantes exotiques peu connues dans la région, ou des variétés d’agrumes non commercialisées ?

« Si l’aloe vera ou le poivrier du Sichuan commencent à devenir populaires, le cerisier de Cayenne, le câprier ou les brèdes mafanes restent encore assez confidentiels en Aquitaine, et il n’est pas toujours facile de trouver ces plantes, surtout à des prix raisonnables. Il n’empêche que la confiture de cerises de Cayenne noires est une pure merveille ; que le câprier, en plus de donner des câpres et une floraison magnifique, possède d’innombrables propriétés ; que les brèdes mafanes  en condiment dans un plat cuisiné, ou en pesto, apportent une touche surprenante, incomparable et inoubliable. Par ailleurs choisir la variété d’un citronnier est rarement possible en magasin : on trouve presque toujours des « 4 saisons », généralement de la variété Eureka. Pourtant le « Meyer » est bien supérieur, aussi bien en qualité qu’en abondance… mais en raison de la fragilité de sa peau, ce citron est « commercialement inapte » car il ne supporte ni transport ni manutentions, alors qu’il est incomparable en auto-production. De même les fruits appelés « pamplemousses » qu’on peut acheter partout… n’en sont pas (ce sont des pomélos). Quiconque souhaite goûter aux suprêmes ou aux écorces confites d’authentiques pamplemousses aura souvent intérêt à cultiver son arbre, solution radicale et tellement gratifiante !

  • Pourquoi pas un site de vente en ligne, cela permettrait de toucher beaucoup plus de monde ?

« Dans la relation commerciale, il y a à la fois la relation humaine et la recherche du profit. Tout est question de dosage ! Il me semble important que les personnes intéressées par les plantes puissent venir à la pépinière, expliquer ce qu’ils recherchent, poser plein de questions avant d’acheter éventuellement, en toute connaissance de cause.

D’autre part je suis farouchement opposé aux techniques de vente qui vont chercher à provoquer un achat compulsif : c’est une insulte à la personne que vous avez en face de vous ! Par exemple, dans les tarifs de Microcitrus vous ne verrez jamais de prix tels que 9.99€, 14,99€ ou 19,99€.’

  • Comment acheter des plantes, alors ?

Il suffit de venir à la pépinière après avoir pris RV par tél., mail ou formulaire de contact. C’est souvent possible dans la journée, parfois dans l’heure. Les livraisons sont aussi envisageables sur un secteur géographique limité.

En conclusion

“ Adoptez un citronnier ! Cela coûte beaucoup moins cher qu'une thérapie, et en plus vous aurez des citrons.“

– Jean-Marc MaurerGérant, éléveur

*les tout premiers plants d’agrumes seront disponibles courant 2021.